Vers l’investissement inclusif
Notre recherche mondiale innovante révèle pourquoi l’investissement des femmes est important.
Pourquoi l'investissement des femmes est important
Si les femmes investissaient au même rythme que les hommes, cela représenterait une puissance de feu supplémentaire d’au moins :

-
Investissement Responsable
1 870 milliards $ -
PIB du Royaume-Uni
2708 milliards $ -
Potentiel
3 220 milliards $
Nous avons constaté que si les femmes investissaient au même rythme que les hommes, il y aurait aujourd’hui au moins 3 220 milliards3 de dollars supplémentaires d’actifs sous gestion de la part de particuliers. Plus important encore, nos recherches révèlent également que les femmes sont plus susceptibles de faire des investissements ayant un impact social et environnemental positif, ce qui signifie qu’il y aurait un afflux de 1 870 milliards4 de dollars de capitaux supplémentaires dans l’investissement responsable si les femmes investissaient au même rythme que les hommes.
La valeur des investissements est susceptible de décroître. Les investisseurs peuvent ne pas récupérer le montant investi.
Trois principaux obstacles à une participation plus élevée des femmes à l’investissement :
1.
Crise de
l’engagement
2.
L'obstacle
du revenu
En moyenne et au niveau mondial, les femmes pensent qu’elles ont besoin de 4 092 dollars de revenu disponible chaque mois – 50 000 dollars par an avant de pouvoir commencer à invstir une partie de leur argent.
3.
Le mythe
du risque élevé

BNY Mellon Investment Management
1. Pourquoi les femmes n’investissent pas
Les femmes sont moins susceptibles d’investir que les hommes. Cette inégalité hommes-femmes en matière d’investissement est un problème mondial, qui limite les perspectives financières des femmes et leur capacité à façonner un avenir meilleur pour la planète. Pour plus de la moitié d’entre elles, il est important que davantage de femmes investissent afin de pouvoir choisir les entreprises et les causes qui répondent à leurs aspirations (53%) et d’exercer une influence accrue sur les divers segments de l’économie et leur impact environnemental et social (52%).
Notre étude révèle que le secteur de l’investissement doit surmonter trois obstacles majeurs pour encourager davantage de femmes à investir :
- Investisseuses avisées
- Susceptibles d’investir
- Toutes les femmes
Le secteur de l'investissement ne parvient pas à atteindre, à séduire et à dialoguer avec les femmes au même degré qu’avec les hommes. À l'échelle mondiale, seule une femme sur dix pense comprendre parfaitement les enjeux de l'investissement, et moins d'un tiers des femmes (28%) sont prêtes à investir leur propre argent.
Carte de la confiance des femmes envers l’investissement
Pour surmonter ce problème, nous devons rapprocher l’investissement des femmes et non nous contenter d’attendre qu’elles s’y intéressent. Nous devons engager le dialogue, nous devons intéresser et nous devons être accessibles.
Hausse de la confiance parmi les jeunes femmes des marchés émergents
Une telle disparité dans les niveaux de confiance est potentiellement due à la démographie de ces marchés. En Inde et au Brésil, la population est relativement jeune, et nos données suggèrent que les jeunes femmes sont plus familières de l’investissement : 60% des femmes âgées de 18 à 30 ans, par exemple, sont ouvertes à l’idée d’investir ou ont investi dans le passé, contre 45% des femmes de plus de 50 ans.
En outre, les différents niveaux de dialogue et d’éducation peuvent jouer un rôle. En Inde – où les niveaux de confiance sont les plus élevés –, nos données montrent qu’on discute plus fréquemment d’investissement. Ainsi, la moitié des Indiennes interrogées dans le cadre de notre étude déclarent que leurs parents leur ont appris à investir, contre une moyenne de seulement 32% des femmes dans l’ensemble des marchés et à peine 12% des femmes au Japon, où les niveaux de confiance en matière d’investissement sont les plus faibles.
Dans certains pays, l'investissement fait partie de la culture et fait l’objet de discussions ouvertes entre amis et en famille, si bien que les femmes se sentent plus à l’aise et confiantes dans leurs capacités à investir. En Inde, les femmes sont relativement plus nombreuses à investir, car l’investissement y est perçu comme un moyen d’assurer l’avenir de leur famille.
En moyenne, à l’échelle mondiale, les femmes pensent qu’elles ont besoin de 4 092 dollars de revenu disponible chaque mois – presque 50 000 dollars par an – avant d’envisager d’en investir une partie. Aux États-Unis, les femmes pensent en moyenne qu’elles ont besoin de plus de 6 000 dollars de revenu disponible mensuel – soit un peu plus de 72 000 dollars par an – avant de pouvoir commencer à investir.
Cette approche ne semble pas très réaliste, surtout si l’on considère que plus d’un quart des femmes (27%) décrivent leur situation financière comme compliquée, voire très compliquée. Le secteur de l’investissement devrait donc s’attacher à dissiper cette idée fausse et à expliquer que seule une petite somme d’argent est nécessaire pour commencer à investir.
Au Royaume-Uni, la limite annuelle d’exonération des cotisations pour le compte épargne individuel, qui peut être placé dans des actions et des parts, s’élève à 20 000 GBP5 [27 550 USD]6. Plutôt qu’un plafond, beaucoup de gens semblaient penser qu’il s’agissait là d’un montant minimal ou à atteindre.
Montant moyen de revenu mensuel disponible que les femmes jugent nécessaire pour commencer à investir
Surmonter l’obstacle du revenu
- Femmes ayant un niveau de tolérance au risque élevé ou très élevé
Investir comporte effectivement un risque, cela est évident, mais l’idée selon laquelle l’investissement doit toujours être assorti d’enjeux extrêmement élevés est fausse. Par ailleurs, laisser son argent sur un compte épargne n’est pas non plus complètement dénué de risque. En effet, pendant une période de taux bas, l’argent qui reste sur un compte épargne subit une baisse du pouvoir d’achat* à long terme, car il reste en deçà de l’inflation
Le pouvoir d’achat correspond à la quantité de biens et de services qu’un dollar ou une autre unité monétaire peut permettre d’acheter. En cas d’inflation, le pouvoir d’achat diminue, si bien que l’on peut acheter moins de choses avec la même quantité d’argent. Par exemple, avec cinq dollars, on pouvait acheter dix cafés il y a vingt ans, mais seulement deux aujourd’hui.
2. Comment l’investissement des femmes peut changer le monde
Une plus grande participation féminine pourrait avoir un impact considérable, non seulement sur la vie des femmes, mais aussi sur le monde en général, car les femmes sont plus susceptibles d’investir dans des causes auxquelles elles croient, comme la protection de l’environnement.
Cette volonté d’aligner les investissements sur les valeurs semble être plus forte chez ceux qui ont des enfants : trois quarts des parents – femmes et hommes – qui investissent actuellement disent préférer investir dans des entreprises qui soutiennent leurs valeurs personnelles, contre 59% des adultes qui n’ont pas d’enfants.
Naturellement, les femmes veulent obtenir un retour sur leur investissement, mais elles veulent aussi savoir quel impact a leur argent. En investissant pour le futur, qu’il s’agisse d'assurer leur propre sécurité financière ou l’avenir de la planète, les femmes peuvent acquérir une plus grande autonomie.
- Femmes qui investissent actuellement dans des entreprises qu’elles apprécient et qui soutiennent leurs valeurs personnelles.
Au-delà du rendement financier
Carte de l’impact des investissements
Pays présentant le pourcentage le plus élevé de femmes souhaitant que leurs investissements aient un impact positif
Les jeunes femmes s’efforcent de combiner rendement et raison d’être
- <30 ans
- 30-40 ans
- +50 ans
Lorsqu’il s’agit de combiner rendement et raison d’être, les jeunes femmes montrent la voie. Parmi les femmes qui investissent actuellement, 71% des femmes de moins de 30 ans et 70% des femmes entre 30 et 40 ans privilégient des entreprises qui soutiennent leurs valeurs, contre 53% pour les femmes de plus de 50 ans. Toujours parmi les femmes qui investissent déjà, 69% des femmes de moins de 30 ans et 61% de celles qui ont entre 30 et 40 ans disent choisir leurs investissements actuels en fonction de leur impact sur les questions sociales ou environnementales, contre seulement 35% des femmes de plus de 50 ans.
Les femmes jeunes considèrent que leur argent est un excellent moyen de rendre service à la société. Il apparaît que les jeunes investisseurs gagnent en confiance pour ce qui concerne le marché boursier, qu’ils réussissent à maîtriser le jargon du secteur et à comprendre comment leur argent peut s’accroître tout en ayant un impact positif sur le monde qui les entoure.
Le profil des investisseurs évolue, ce qui se traduit par une modification des objectifs et des valeurs. Nos données montrent que les hommes plutôt âgés – traditionnellement les investisseurs « typiques » ciblés par le secteur – sont moins enclins à investir pour un impact positif et à aligner leurs investissements sur leurs valeurs. Alors que 69% des jeunes femmes (âgées de 18 à 30 ans) qui investissent déjà sélectionnent leurs placements en fonction de leur impact, ce n’est le cas que d’un tiers (33%) des hommes plutôt âgés (plus de 50 ans). Enfin, plus de sept femmes sur dix de moins de 30 ans (71%) privilégient les entreprises qui soutiennent leurs valeurs personnelles, contre 54% des hommes de plus de 50 ans.
Comparaison entre les femmes de 18-30 ans et les hommes de +50 ans
« Il est essentiel pour moi de choisir des investissements qui… »
3. Bâtir un secteur de l’investissement inclusif
Si nous parvenons à augmenter le taux de participation des femmes, cela pourrait accroître leur prospérité personnelle et avoir une influence bénéfique sur les questions environnementales et sociales. Il est maintenant temps pour le secteur des services financiers de dialoguer activement avec la moitié souvent trop négligée de son marché cible, et de bâtir un secteur de l’investissement plus inclusif.
Pour rendre l’investissement plus accessible aux femmes, il ne suffit pas de s’assurer qu’elles disposent de la bonne technologie; il faut fournir à chacun et chacune, de manière inclusive, les connaissances, les compétences et la motivation nécessaires pour se lancer dans l’investissement. Cela nécessite un changement culturel important au sein du secteur, non seulement dans la manière dont les produits sont développés et commercialisés, mais aussi en termes de diversité au sein du secteur lui-même.
Nous avons demandé à des sociétés de gestion – représentant près de 60 000 milliards de dollars d’actifs – de lister les principaux défis à relever pour que l’investissement tienne compte de la dimension de genre, et de nous faire part de leurs réflexions sur les évolutions du secteur.
Si les femmes sentent qu’elles ne peuvent pas faire partie du système, cela pose problème tant pour le système que pour les femmes elles-mêmes.
Un secteur pensé pour les hommes
- Des gestionnaires d’actifs admettent que leur client par défaut est un homme.
Les idées de performance et d’enrichissement ont été fusionnées d’une manière qui n’est pas forcément saine. De nos jours, investir a davantage trait à la performance, à la ludification, à la réussite ou aux résultats, et moins à la création de richesse à long terme.
Il existe également une tendance à utiliser un jargon financier et un langage d’investissement excessivement complexe, afin de donner l’impression que le client investisseur appartient à un club très fermé. Ce type de marketing s’avère particulièrement rebutant pour les femmes : près d’un tiers (31%) des clientes ont déclaré qu’un langage trop compliqué [peu clair ou déroutant] les dissuadait d’investir, ou d’investir davantage.
Le langage utilisé est assez technique et jargonnant, comme le concept de risque, alors que le terme même de « risque » est incorrect, puisqu’il s’agit non pas de risque, mais d’incertitude. Le risque, c’est quand on fait une sottise. Et cela dissuade les femmes, quel que soit leur âge.
Inciter les femmes à investir ne se fera pas avec des artifices dépassés et ne nécessite pas, par exemple, de renforcer l’utilisation de la couleur rose – il s’agit plutôt d’établir une connexion en comprenant ce qui motive les femmes à investir et quelles sont leurs préférences en matière de communication.
Accroître le volume des investissements réalisés par les femmes nécessitera donc de repenser le langage de l’investissement : 37% d’entre elles ont déclaré que si le langage de l’investissement était aisément compréhensible, cela les inciterait à investir, ou à investir davantage qu’elles ne le font actuellement. Cependant, il convient avant tout de retenir que le langage qui décrit les produits financiers devrait non seulement être plus simple et éviter le jargon, mais aussi être plus clairement aligné sur les objectifs à long terme et les valeurs des femmes.
Alors que les progrès des soins de santé incitent les femmes d’aujourd’hui à planifier ce qui pourrait être une vie de 100 ans, celles-ci souhaitent investir en pensant à leur prospérité financière à long terme, à leur indépendance et à l’impact que leurs investissements peuvent avoir. Des produits conçus pour répondre à ces besoins et à ces intérêts, présentés clairement dans un langage simple, devraient dès lors contribuer à accroître les investissements des femmes.
- Des femmes ont déclaré que si le langage de l’investissement était plus simple à comprendre, cela les inciterait à investir
« Nous avons la possibilité de susciter l’intérêt des femmes sans leur dire ce qu’elles doivent changer dans leur manière de procéder. Généralement, la communication s’adressant aux femmes consiste à leur dire “vous devez faire cela”. Or, ce n'est pas un moyen constructif de provoquer un changement de comportement, notamment parce que les raisons pour lesquelles les femmes ne se lancent pas sont légion, et que cette approche n’en tient aucunement compte.
- Asset managers believe the investment industry would be able to attract more women to invest if the industry had more female fund managers
Bâtir un secteur de l’investissement inclusif
« Un meilleur équilibre entre hommes et femmes dans le secteur encouragerait une plus grande diversité de personnes à investir et améliorerait l’innovation et l’accessibilité. Il est également nécessaire que d’autres femmes qui investissent ou travaillent dans le domaine de l’investissement parlent de leur parcours. Il s’agit de trouver des personnes servant de modèles sociaux et prêtes à sensibiliser les autres, de créer des produits d’investissement non conventionnels et d’abaisser les barrières à l’entrée pour tous. »
- Des gestionnaires d’actifs estiment que le secteur inciterait davantage de femmes à investir s’il comptait plus de gérantes parmi ses effectifs.
Si des femmes occupaient des postes haut placés dans ces organisations, la culture et le langage qui structurent le secteur évolueraient inévitablement et seraient davantage alignés sur ce groupe cible que constituent les femmes. Cela réglerait un grand nombre des problèmes qui dissuadent aujourd'hui les femmes d’investir.
Nous devons saisir cette opportunité d’attirer davantage de femmes dans le secteur et, bien entendu, de fidéliser et de promouvoir celles qui en font déjà partie. À cet égard, il est encourageant de constater que de plus en plus de femmes envisagent une carrière dans l’investissement : si 72% des femmes de plus de 50 ans « n’envisagent pas et n’ont jamais envisagé » ce type de carrière, ce chiffre chute respectivement à 47% pour les femmes en milieu de carrière et à 45% pour les jeunes femmes.
Si des femmes occupaient des postes haut placés dans ces organisations, la culture et le langage qui structurent le secteur évolueraient inévitablement et seraient davantage alignés sur ce groupe cible que constituent les femmes. Cela réglerait un grand nombre des problèmes qui dissuadent aujourd'hui les femmes d’investir
Ce que veulent les femmes :
investir dans leur indépendance
Comme nous l’avons évoqué précédemment, les femmes accordent de l’importance à l’investissement responsable et aux placements qui répondent à leurs valeurs personnelles. Elles sont également motivées à investir pour tout un ensemble d’autres considérations, et avant tout pour assurer leur indépendance financière. Par conséquent, le secteur de l’investissement dispose d’une occasion unique d’attirer les femmes en leur délivrant un message orienté sur cet aspect.
Presque deux tiers des femmes (63%) estiment qu’il est important que les femmes soient plus nombreuses à investir pour subvenir à leurs besoins lors de la retraite, et six femmes sur dix jugent qu’il est important que les femmes soient plus nombreuses à investir pour accroître leur indépendance financière. Elles sont huit sur dix à être de cet avis en Inde (80%) et aux États-Unis (79%). Par le passé, le secteur proposait aux femmes des produits de gestion de patrimoine ciblant la constitution d’une réserve financière pour leur famille, mais aujourd’hui, il apparaît qu’investir dans leur indépendance est plus important que soutenir les personnes à charge. Les motivations concernant la retraite et l’indépendance sont donc considérées comme étant encore plus importantes que la constitution d’un héritage financier pour leur famille, par exemple (une question jugée comme importante par 57% des femmes).
4. Changer l’investissement pour changer le monde
La richesse gérée par les femmes à travers le monde est extrêmement réduite, mais ne cesse de croître, et nos analyses révèlent que les femmes sont toujours plus nombreuses à vouloir investir, ce qui pourrait profiter non seulement à celles qui investissent, mais aussi aux femmes du monde entier, sans oublier la société dans son ensemble. Cependant, le manque de confiance en soi, les inquiétudes relatives au risque et l’accent mis par le secteur sur les hommes tendent à brider les femmes.
Il nous incombe à nous – le secteur de l’investissement – de montrer la voie du changement en éduquant les femmes, en les inspirant et en les incluant en plus grand nombre dans toutes nos actions. Le stéréotype traditionnel de l’investisseur, à savoir un homme riche d’un certain âge, est dépassé et doit être mis au placard. Les jeunes femmes s’intéressent également à l’investissement, mais on doit leur donner les capacités d’investir. Le visage de l’investissement est en train de changer et le secteur doit également se transformer.
Pour donner aux femmes les moyens d’investir, on pourrait faire venir le monde de l’investissement à elles, en leur apportant les connaissances et les compétences nécessaires et en réorientant notre message de manière à susciter des conversations au sein et en dehors du secteur qui font écho à leurs motivations, qu’elles soient financières ou sociétales.
BNY Mellon Investment Management : Les actes sont plus éloquents que tous les discours
Faisant partie d’une entreprise qui touche à toutes les étapes du cycle d’investissement, nous pensons être bien placés pour faire la différence. Nous pouvons provoquer des changements au niveau local en suscitant un engagement précoce sur les questions d’argent grâce à notre partenariat avec le groupe international Inspiring Girls. Nous pouvons examiner comment inciter les quelque 20 000 femmes de notre propre organisation à participer et à investir davantage. Nous examinerons notre approche et la manière dont nous pouvons mieux nous engager auprès des femmes et travailler avec les intermédiaires et l’ensemble du secteur pour faire la différence et fixer des objectifs clairs pour mesurer les progrès accomplis.
5. Notre panel de consultantes

Investir comporte effectivement un risque, cela est évident, mais l’idée selon laquelle l’investissement doit toujours être assorti d’enjeux extrêmement élevés est fausse.

Dans certains pays, comme l’Inde, le taux de participation des femmes aux investissements est comparativement plus élevé, car l’investissement peut être considéré comme un moyen d’assurer l’avenir de la famille

Un meilleur équilibre entre hommes et femmes dans le secteur encouragerait une plus grande diversité de personnes à investir et améliorerait l’innovation et l’accessibilité.

L’industrie doit communiquer sur le fait qu’investir est désormais beaucoup plus accessible afin que les perceptions du grand public rejoignent la réalité et que l’investissement ne soit plus perçu comme la chasse gardée des grandes fortunes.

Le langage utilisé est assez technique et jargonnant, comme le concept de risque, alors que le terme même de “risque” est incorrect, puisqu’il s’agit non pas de risque, mais d’incertitude. Le risque, c’est quand on fait une sottise. Et cela dissuade les femmes, quel que soit leur âge.

Nous devons mettre en avant le discours
suivant : “le système n’a pas répondu à vos besoins, mais vous devez vous l’approprier et faire en sorte qu’il vous convienne, ainsi qu'à votre situation et à vos aspirations.”
Télécharger l’étude

Vers l’investissement inclusif
Crédits
Glossaire – termes clés
Épargne : L’épargne consiste à placer son argent dans des produits monétaires, comme un compte épargne auprès d’une banque ou d’un établissement financier. Par rapport à l’investissement, l’épargne donne généralement un rendement inférieur (en d’autres termes, l’argent ne s’accroît pas beaucoup), mais elle n’est assortie de quasiment aucun risque, ce qui veut dire que le risque de perdre son argent est très faible.
Investissement : L’investissement implique de sélectionner des actifs particuliers dans l’attente qu’ils produisent un rendement supérieur. Il s’agit également de mettre de l’argent de côté pour demain, mais dans l’attente qu’il produise un rendement supérieur (en d’autres termes, que l’argent voit sa valeur s’accroître) contre un risque plus élevé (le risque de perdre son argent est plus grand). L’argent est habituellement investi dans des actions, des fonds ou des obligations, où l’on peut obtenir plus ou moins que ce que l’on a initialement investi.
Investissement d’impact : L’investissement d’impact est une stratégie d’investissement qui vise à générer des effets sociaux ou environnementaux bénéfiques spécifiques en plus des gains financiers. Les investissements d’impact peuvent prendre la forme de nombreuses classes d’actifs et peuvent donner lieu à de nombreux résultats spécifiques. L’objectif de l’investissement à impact est d’utiliser l’argent et le capital d’investissement pour obtenir des résultats sociaux positifs.
Propriété active : La propriété active est l’utilisation des droits et de la position de la propriété pour influencer les activités ou le comportement des entreprises bénéficiaires de l’investissement.
Inflation : L’inflation est la baisse du pouvoir d’achat d’une monnaie donnée au fil du temps. Une estimation quantitative du taux auquel la baisse du pouvoir d’achat se produit peut être reflétée dans l’augmentation du niveau moyen des prix d’un panier de biens et de services sélectionnés dans une économie sur une certaine période de temps. La hausse du niveau général des prix, souvent exprimée en pourcentage, signifie qu’une unité monétaire s’achète effectivement moins qu’au cours des périodes précédentes.
Critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) : Un ensemble de normes pour les opérations d’une entreprise que les investisseurs socialement conscients utilisent pour filtrer les investissements potentiels.
Références
- L’étude a porté sur les 16 marchés suivants : Allemagne, Australie, Brésil, Canada, Chine, Espagne, France, Hong-Kong, Inde, Italie, Japon, pays nordiques (Danemark, Finlande, Norvège et Suède), Royaume-Uni, Singapour, Suisse et États-Unis [note de bas de page : 6]. Au 2ème trimestre 2020.
- A la fin du 2ème trimestre 2021. Toutes les données libellées en dollar dans l’étude le sont en dollars américains.
- Ce calcul a été effectué en utilisant les données de l’étude sur les volumes moyens d’investissements détenus par les hommes et les femmes pour trouver la différence. Nous avons ensuite utilisé les données de Cerulli pour calculer la taille du marché des investissements de détail dans chacune des zones géographiques de l’étude et nous avons appliqué la différence entre les volumes d’investissement des hommes et des femmes à ce chiffre pour montrer combien d’investissements supplémentaires seraient disponibles si les volumes d’investissement des femmes correspondaient à ceux des hommes. Cela suppose que le nombre d’investisseurs masculins et féminins est le même. Comme il y a généralement plus d’investisseurs masculins que de femmes, on pourrait supposer que le montant à gagner est encore plus élevé que celui indiqué, c’est-à-dire “au moins” 3,22 billions de dollars.
- Notre recherche a également fourni des données sur la part des investissements réalisés par les hommes et les femmes qui sont responsables – c’est-à-dire des investissements qualifiés en fonction de leur impact positif sur la société et la planète ou au moins de leur absence d’impact négatif. La part moyenne des investissements féminins responsables a ensuite été appliquée à la hausse globale des volumes d’investissement pour révéler le pourcentage de ces investissements que l’on peut considérer comme res
- Exact sur l’exercice financier 2021-2022.
- Exact sur la base du taux de change pound-dollar au 25 octobre 2021.
- DQYDJ S&P 500 Periodic Reinvestment Calculator https://dqydj.com/sp-500-periodic-reinvestment-calculator-dividends
- Au 2ème trimestre 2021.
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La valeur des investissements est susceptible de décroître. Les investisseurs peuvent ne pas récupérer le montant investi.
Informations importantes :
Sauf indication contraire, les avis et opinions exprimés sont ceux de l’auteur et ne doivent en aucun cas être interprétés comme un conseil en investissement.
Ceci ne constitue pas de la recherche d’investissement ou une recommendation de recherche au sens réglementaire.