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Vers l’investissement inclusif
Notre recherche mondiale innovante révèle pourquoi l’investissement des femmes est important.
Pourquoi l'investissement des femmes est important
Si les femmes investissaient au même rythme que les hommes, cela représenterait une puissance de feu supplémentaire d’au moins :

-
Investissement Responsable
1 870 milliards $ -
PIB du Royaume-Uni
2 708 milliards $ -
Potentiel
3 220 milliards $
Nous avons constaté que si les femmes investissaient au même rythme que les hommes, il y aurait aujourd’hui au moins 3 220 milliards trillion 3 de dollars supplémentaires d’actifs sous gestion de la part de particuliers. Plus important encore, nos recherches révèlent également que les femmes sont plus susceptibles de faire des investissements ayant un impact social et environnemental positif, ce qui signifie qu’il y aurait un afflux de 1 870 milliards trillion 4 de dollars de capitaux supplémentaires dans l’investissement responsable si les femmes investissaient au même rythme que les hommes.
La valeur des investissements est susceptible de décroître. Les investisseurs peuvent ne pas récupérer le montant investi.
Trois principaux obstacles à une participation plus élevée des femmes à l’investissement :
1.
Crise de
l’engagement
2.
L'obstacle
du revenu
3.
Le mythe
du risque
élevé

Global Head of Investment Management
1. Pourquoi les femmes n’investissent pas
Les femmes sont moins susceptibles d’investir que les hommes. Cette inégalité hommes-femmes en matière d’investissement est un problème mondial, qui limite les perspectives financières des femmes et leur capacité à façonner un avenir meilleur pour la planète. Pour plus de la moitié d’entre elles, il est important que davantage de femmes investissent afin de pouvoir choisir les entreprises et les causes qui répondent à leurs aspirations (53%) et d’exercer une influence accrue sur les divers segments de l’économie et leur impact environnemental et social (52%).
Pour mieux comprendre pourquoi les femmes n’investissent pas au même rythme que les hommes, et analyser ce que notre secteur peut faire pour augmenter le niveau de la participation féminine, nous avons interrogé 8 000 hommes et femmes dans le monde entier.
Notre étude révèle que le secteur de l’investissement doit surmonter trois obstacles majeurs pour encourager davantage de femmes à investir :
- Investisseuses avisées
- Susceptibles d’investir
- Toutes les femmes
Le secteur de l'investissement ne parvient pas à atteindre, à séduire et à dialoguer avec les femmes au même degré qu’avec les hommes. À l'échelle mondiale, seule une femme sur dix pense comprendre parfaitement les enjeux de l'investissement, et moins d'un tiers des femmes (28%) sont prêtes à investir leur propre argent.
Carte de la confiance des femmes envers l’investissement
Pour surmonter ce problème, nous devons rapprocher l’investissement des femmes et non nous contenter d’attendre qu’elles s’y intéressent. Nous devons engager le dialogue, nous devons intéresser et nous devons être accessibles.
Hausse de la confiance parmi les jeunes femmes des marchés émergents
Une telle disparité dans les niveaux de confiance est potentiellement due à la démographie de ces marchés. En Inde et au Brésil, la population est relativement jeune, et nos données suggèrent que les jeunes femmes sont plus familières de l’investissement : 60% des femmes âgées de 18 à 30 ans, par exemple, sont ouvertes à l’idée d’investir ou ont investi dans le passé, contre 45% des femmes de plus de 50 ans.
En outre, les différents niveaux de dialogue et d’éducation peuvent jouer un rôle. En Inde – où les niveaux de confiance sont les plus élevés –, nos données montrent qu’on discute plus fréquemment d’investissement. Ainsi, la moitié des Indiennes interrogées dans le cadre de notre étude déclarent que leurs parents leur ont appris à investir, contre une moyenne de seulement 32% des femmes dans l’ensemble des marchés et à peine 12% des femmes au Japon, où les niveaux de confiance en matière d’investissement sont les plus faibles.
Dans certains pays, l'investissement fait partie de la culture et fait l’objet de discussions ouvertes entre amis et en famille, si bien que les femmes se sentent plus à l’aise et confiantes dans leurs capacités à investir. En Inde, les femmes sont relativement plus nombreuses à investir, car l’investissement y est perçu comme un moyen d’assurer l’avenir de leur famille.
En moyenne, à l’échelle mondiale, les femmes pensent qu’elles ont besoin de 4 092 dollars de revenu disponible chaque mois – presque 50 000 dollars par an – avant d’envisager d’en investir une partie. Aux États-Unis, les femmes pensent en moyenne qu’elles ont besoin de plus de 6 000 dollars de revenu disponible mensuel – soit un peu plus de 72 000 dollars par an – avant de pouvoir commencer à investir.
Cette approche ne semble pas très réaliste, surtout si l’on considère que plus d’un quart des femmes (27%) décrivent leur situation financière comme compliquée, voire très compliquée. Le secteur de l’investissement devrait donc s’attacher à dissiper cette idée fausse et à expliquer que seule une petite somme d’argent est nécessaire pour commencer à investir.
Au Royaume-Uni, la limite annuelle d’exonération des cotisations pour le compte épargne individuel, qui peut être placé dans des actions et des parts, s’élève à 20 000 GBP5 [27 550 USD]6. Plutôt qu’un plafond, beaucoup de gens semblaient penser qu’il s’agissait là d’un montant minimal ou à atteindre.
Montant moyen de revenu mensuel disponible que les femmes jugent nécessaire pour commencer à investir
Surmonter l’obstacle du revenu
- Femmes ayant un niveau de tolérance au risque élevé ou très élevé
Si l’investissement offre un potentiel de rendement – et permet éventuellement de protéger le capital contre l’effet d’érosion lié à l’inflation –, il existe certes un risque de perte en capital. Cependant, les perceptions erronées du niveau de ce risque dissuadent les femmes d’investir. Le secteur doit donc s’efforcer de mieux communiquer sur les risques et les avantages des investissements. En insistant sur les opportunités potentielles perdues du fait de l’absence d’investissement, il doit tenter d’amener les femmes à participer à un dialogue honnête et précis sur le sujet. Par exemple, 45% des femmes déclarent qu’investir sur le marché boursier – que ce soit directement ou par le biais d’un fonds – est trop risqué pour elles. Seules 9% d’entre elles affichent un niveau de tolérance au risque élevé ou très élevé en matière d’investissement. Près de la moitié des femmes (49%) ont une tolérance au risque modérée, et 42% une faible tolérance au risque.
Investir comporte effectivement un risque, cela est évident, mais l’idée selon laquelle l’investissement doit toujours être assorti d’enjeux extrêmement élevés est fausse. Par ailleurs, laisser son argent sur un compte épargne n’est pas non plus complètement dénué de risque. En effet, pendant une période de taux bas, l’argent qui reste sur un compte épargne subit une baisse du pouvoir d’achat* à long terme, car il reste en deçà de l’inflation
2. Comment l’investissement des femmes peut changer le monde
Une plus grande participation féminine pourrait avoir un impact considérable, non seulement sur la vie des femmes, mais aussi sur le monde en général, car les femmes sont plus susceptibles d’investir dans des causes auxquelles elles croient, comme la protection de l’environnement.
Qu’est-ce qui pourrait donc inciter davantage de femmes à investir ? Notre étude montre que les femmes du monde entier sont motivées par l’impact potentiel de leurs investissements. Plus de la moitié des femmes (55%), par exemple, investiraient (ou investiraient davantage) si l’impact de l’investissement correspondait à leurs valeurs personnelles, et 53% investiraient (ou investiraient davantage) si le fonds d’investissement concerné affichait un objectif positif clairement identifié. Deux tiers des femmes qui investissent actuellement (66%) cherchent à investir dans des entreprises qu’elles apprécient et qui soutiennent leurs valeurs personnelles.
Cette volonté d’aligner les investissements sur les valeurs semble être plus forte chez ceux qui ont des enfants : trois quarts des parents – femmes et hommes – qui investissent actuellement disent préférer investir dans des entreprises qui soutiennent leurs valeurs personnelles, contre 59% des adultes qui n’ont pas d’enfants.
Naturellement, les femmes veulent obtenir un retour sur leur investissement, mais elles veulent aussi savoir quel impact a leur argent. En investissant pour le futur, qu’il s’agisse d'assurer leur propre sécurité financière ou l’avenir de la planète, les femmes peuvent acquérir une plus grande autonomie.
- Women who currently invest try to invest in companies they like and that support their personal values.
Au-delà du rendement financier
Mesurer l’impact des investissements peut s’avérer difficile et il n’existe pas de moyen unique de procéder, d’autant que l’on peut envisager l’investissement responsable et ses mécanismes de nombreuses manières différentes, allant de l’exclusion pure et simple des investissements néfastes à la sélection active d’investissements pour les bienfaits spécifiques qu’ils apportent. L’intérêt pour l’investissement d’impact s’est fortement accru ces dernières années. Selon le Global Impact Investing Network (GIIN), ce marché à lui seul pèse aujourd’hui plus de 700 milliards de dollars.
Carte de l’impact des investissements
Les jeunes femmes s’efforcent de combiner rendement et raison d’être
- <30 ans
- 30-40 ans
- 50+ ans
Les femmes jeunes considèrent que leur argent est un excellent moyen de rendre service à la société. Il apparaît que les jeunes investisseurs gagnent en confiance pour ce qui concerne le marché boursier, qu’ils réussissent à maîtriser le jargon du secteur et à comprendre comment leur argent peut s’accroître tout en ayant un impact positif sur le monde qui les entoure.
Comparaison entre les femmes de 18-30 ans et les hommes de +50 ans
« Il est essentiel pour moi de choisir des investissements qui… »
3. Bâtir un secteur de l’investissement inclusif
Si nous parvenons à augmenter le taux de participation des femmes, cela pourrait accroître leur prospérité personnelle et avoir une influence bénéfique sur les questions environnementales et sociales. Il est maintenant temps pour le secteur des services financiers de dialoguer activement avec la moitié souvent trop négligée de son marché cible, et de bâtir un secteur de l’investissement plus inclusif.
Pour rendre l’investissement plus accessible aux femmes, il ne suffit pas de s’assurer qu’elles disposent de la bonne technologie; il faut fournir à chacun et chacune, de manière inclusive, les connaissances, les compétences et la motivation nécessaires pour se lancer dans l’investissement. Cela nécessite un changement culturel important au sein du secteur, non seulement dans la manière dont les produits sont développés et commercialisés, mais aussi en termes de diversité au sein du secteur lui-même.
Nous avons demandé à des sociétés de gestion – représentant près de 60 000 milliards de dollars d’actifs – de lister les principaux défis à relever pour que l’investissement tienne compte de la dimension de genre, et de nous faire part de leurs réflexions sur les évolutions du secteur.
Si les femmes sentent qu’elles ne peuvent pas faire partie du système, cela pose problème tant pour le système que pour les femmes elles-mêmes.
Un secteur pensé pour les hommes
Actuellement, près de neuf gestionnaires d’actifs sur dix (86%) admettent que leur client par défaut est un homme, et les trois quarts d’entre eux (73%) déclarent que les produits d’investissement de leur organisation sont essentiellement destinés à des investisseurs masculins, suggérant qu’ils se concentrent sur les avantages et les caractéristiques qui attirent généralement les hommes plutôt que les femmes. Par conséquent, les investisseurs féminins potentiels sont confrontés à un langage, un imaginaire et des messages principalement destinés à une clientèle masculine. Cela inclut souvent l’utilisation de métaphores évoquant un risque élevé, lié par exemple aux sports extrêmes, et le recours aux concepts de haute performance et d’accomplissement pour illustrer le succès de l’investissement.
- Des gestionnaires d’actifs admettent que leur client par défaut est un homme.
Les idées de performance et d’enrichissement ont été fusionnées d’une manière qui n’est pas forcément saine. De nos jours, investir a davantage trait à la performance, à la ludification, à la réussite ou aux résultats, et moins à la création de richesse à long terme.
Le langage utilisé est assez technique et jargonnant, comme le concept de risque, alors que le terme même de « risque » est incorrect, puisqu’il s’agit non pas de risque, mais d’incertitude. Le risque, c’est quand on fait une sottise. Et cela dissuade les femmes, quel que soit leur âge.
Inciter les femmes à investir ne se fera pas avec des artifices dépassés et ne nécessite pas, par exemple, de renforcer l’utilisation de la couleur rose – il s’agit plutôt d’établir une connexion en comprenant ce qui motive les femmes à investir et quelles sont leurs préférences en matière de communication.
Accroître le volume des investissements réalisés par les femmes nécessitera donc de repenser le langage de l’investissement : 37% d’entre elles ont déclaré que si le langage de l’investissement était aisément compréhensible, cela les inciterait à investir, ou à investir davantage qu’elles ne le font actuellement. Cependant, il convient avant tout de retenir que le langage qui décrit les produits financiers devrait non seulement être plus simple et éviter le jargon, mais aussi être plus clairement aligné sur les objectifs à long terme et les valeurs des femmes.
Alors que les progrès des soins de santé incitent les femmes d’aujourd’hui à planifier ce qui pourrait être une vie de 100 ans, celles-ci souhaitent investir en pensant à leur prospérité financière à long terme, à leur indépendance et à l’impact que leurs investissements peuvent avoir. Des produits conçus pour répondre à ces besoins et à ces intérêts, présentés clairement dans un langage simple, devraient dès lors contribuer à accroître les investissements des femmes.
- Des femmes ont déclaré que si le langage de l’investissement était plus simple à comprendre, cela les inciterait à investir
« Nous avons la possibilité de susciter l’intérêt des femmes sans leur dire ce qu’elles doivent changer dans leur manière de procéder. Généralement, la communication s’adressant aux femmes consiste à leur dire “vous devez faire cela”. Or, ce n'est pas un moyen constructif de provoquer un changement de comportement, notamment parce que les raisons pour lesquelles les femmes ne se lancent pas sont légion, et que cette approche n’en tient aucunement compte.
- Des gestionnaires d’actifs estiment que le secteur inciterait davantage de femmes à investir s’il comptait plus de gérantes parmi ses effectifs.
Bâtir un secteur de l’investissement inclusif
Favoriser l’investissement inclusif impliquera nécessairement de mettre sur pied un secteur de l’investissement plus divers et plus ouvert. Malgré des progrès indéniables, la gestion d’actifs reste un secteur dominé par les hommes, au sein duquel les postes de gérant ou d’analyste sont rarement occupés par des femmes. La moitié des gestionnaires d’actifs ayant participé à notre étude ont déclaré que seulement 10% ou moins des gérants ou analystes de leur organisation étaient des femmes. Cette situation, qui explique en partie les difficultés rencontrées par le secteur pour comprendre et fidéliser la clientèle féminine, affecte la propension des femmes à confier leur argent à des institutions dont les femmes sont apparemment absentes. Attirer davantage de talents féminins dans le secteur renforcerait l’innovation en termes de produits et encouragerait un plus grand nombre de femmes à investir. Près des trois quarts des gestionnaires d’actifs (73%) estiment que le secteur inciterait davantage de femmes à investir s’il comptait plus de gérantes parmi ses effectifs. L’impact serait probablement maximal sur les jeunes générations, au début de leur parcours d’investissement. Trois femmes sur dix (29%) de moins de 30 ans et investissant déjà ont déclaré que le fait d’avoir une conseillère financière les inciterait à investir davantage, contre 16% pour les femmes de plus de 50 ans. Cela signifie peut-être que les clientes de plus de 50 ans ont fini par se résigner à la nature masculine du secteur. En outre, la promotion d’un vivier de talents diversifié devra commencer tôt, en proposant des modèles de référence variés aux enfants et aux étudiants pendant leurs années de formation. L’accent mis sur l’investissement inclusif permettrait ainsi de combler l’inégalité hommes-femmes en matière d’investissement, tout en attirant davantage de femmes dans la profession.
« Un meilleur équilibre entre hommes et femmes dans le secteur encouragerait une plus grande diversité de personnes à investir et améliorerait l’innovation et l’accessibilité. Il est également nécessaire que d’autres femmes qui investissent ou travaillent dans le domaine de l’investissement parlent de leur parcours. Il s’agit de trouver des personnes servant de modèles sociaux et prêtes à sensibiliser les autres, de créer des produits d’investissement non conventionnels et d’abaisser les barrières à l’entrée pour tous. »
- Des gestionnaires d’actifs estiment que le secteur inciterait davantage de femmes à investir s’il comptait plus de gérantes parmi ses effectifs.
Si des femmes occupaient des postes haut placés dans ces organisations, la culture et le langage qui structurent le secteur évolueraient inévitablement et seraient davantage alignés sur ce groupe cible que constituent les femmes. Cela réglerait un grand nombre des problèmes qui dissuadent aujourd'hui les femmes d’investir.
Si des femmes occupaient des postes haut placés dans ces organisations, la culture et le langage qui structurent le secteur évolueraient inévitablement et seraient davantage alignés sur ce groupe cible que constituent les femmes. Cela réglerait un grand nombre des problèmes qui dissuadent aujourd'hui les femmes d’investir.
Ce que veulent les femmes :
investir dans leur indépendance
4. Changer l’investissement pour changer le monde
La richesse gérée par les femmes à travers le monde est extrêmement réduite, mais ne cesse de croître, et nos analyses révèlent que les femmes sont toujours plus nombreuses à vouloir investir, ce qui pourrait profiter non seulement à celles qui investissent, mais aussi aux femmes du monde entier, sans oublier la société dans son ensemble. Cependant, le manque de confiance en soi, les inquiétudes relatives au risque et l’accent mis par le secteur sur les hommes tendent à brider les femmes.
Pour donner aux femmes les moyens d’investir, on pourrait faire venir le monde de l’investissement à elles, en leur apportant les connaissances et les compétences nécessaires et en réorientant notre message de manière à susciter des conversations au sein et en dehors du secteur qui font écho à leurs motivations, qu’elles soient financières ou sociétales.
L’investissement responsable permet aux femmes de défendre des causes qui leur tiennent à cœur en dédiant directement leurs capitaux à la réalisation d’objectifs sociaux et environnementaux. Renforcer ce type de message et insister sur les bénéfices au sens large de l’investissement devraient contribuer à attirer davantage de femmes. Accroître la diversité au sein du secteur favoriserait également une plus grande participation des femmes et, en bout de chaîne, augmenterait également leur investissement, mais, pour qu’un changement significatif puisse avoir lieu dans l’industrie, femmes et hommes devront contribuer à sa transformation. En travaillant main dans la main, nous pourrons rendre l’investissement plus inclusif, pour l’intérêt de tous et de toutes.
Faisant partie d’une entreprise qui touche à toutes les étapes du cycle d’investissement, nous pensons être bien placés pour faire la différence. Nous pouvons provoquer des changements au niveau local en suscitant un engagement précoce sur les questions d’argent grâce à notre partenariat avec le groupe international Inspiring Girls. Nous pouvons examiner comment inciter les quelque 20 000 femmes de notre propre organisation à participer et à investir davantage. Nous examinerons notre approche et la manière dont nous pouvons mieux nous engager auprès des femmes et travailler avec les intermédiaires et l’ensemble du secteur pour faire la différence et fixer des objectifs clairs pour mesurer les progrès accomplis.
Il faut agir sans attendre. Le secteur de l’investissement doit être plus inclusif, trouver une meilleure façon d’impliquer les femmes, rendre l’investissement plus accessible et gommer les disparités hommes/femmes dans ce domaine. Parce que l’investissement au féminin bénéficiera à tous : la société, le secteur de l’investissement et la planète.
#AllStreet
5. Notre panel de consultantes

Investir comporte effectivement un risque, cela est évident, mais l’idée selon laquelle l’investissement doit toujours être assorti d’enjeux extrêmement élevés est fausse.
Iona Bain
Née en Écosse, Iona Bain a d’abord été musicienne avant de se tourner vers le journalisme financier. Elle est devenue la figure de référence des Millenials au Royaume-Uni pour ce qui a trait aux questions d’argent. Depuis la création en 2011 de son blog précurseur, Young Money Blog, elle est devenue animatrice radio, conférencière, autrice et journaliste primée dans le domaine de la finance personnelle. Elle a également écrit
“Own It! How Our Generation Can Invest Our Way to a Better Future”.

Dans certains pays, comme l’Inde, le taux de participation des femmes aux investissements est comparativement plus élevé, car l’investissement peut être considéré comme un moyen d’assurer l’avenir de la famille
Farmida Bi
Farmida Bi, commanderesse de l’Empire britannique (CBE), est responsable de la région EMEA chez Norton Rose Fulbright depuis mai 2018. Forte de 25 années d’expérience dans les marchés de capitaux et la finance islamique, elle est également directrice pour l’Europe de la finance islamique chez Norton Rose Fulbright. En outre, elle a travaillé au sein des bureaux londoniens d’autres entreprises américaines et britanniques de premier plan, élargissant ainsi sa connaissance du secteur, et compte parmi les femmes les plus influentes de la finance européenne ces dernières années.

Un meilleur équilibre entre hommes et femmes dans le secteur encouragerait une plus grande diversité de personnes à investir et améliorerait l’innovation et l’accessibilité.
Cheryl Chong
Cheryl Chong est cofondatrice de « The Social Co », une équipe de passionnés qui considèrent que les jeunes sont des catalyseurs majeurs d’impact social. Cheryl est également membre du conseil d’administration et conseillère de plusieurs organisations à but non lucratif et experte-comptable bénéficiant d’une expérience dans les investissements.

L’industrie doit communiquer sur le fait qu’investir est désormais beaucoup plus accessible afin que les perceptions du grand public rejoignent la réalité et que l’investissement ne soit plus perçu comme la chasse gardée des grandes fortunes.
Gemma Godfrey
Après avoir été entrepreneuse, Gemma Godfrey est désormais administratrice non exécutive. Auparavant responsable de la stratégie d’investissement auprès de la société de gestion de fortune Brooks Macdonald, Gemma a ensuite créé une entreprise de services d’investissement numérique autorisée par la Financial Conduct Authority (autorité de réglementation anglaise), qui a été rachetée par une compagnie d’assurance internationale. Elle conseille désormais le conseil d’administration de plusieurs entreprises. Gemma a également été conseillère du gouvernement britannique dans le cadre de sa stratégie décennale visant à améliorer la santé financière du pays.

Le langage utilisé est assez technique et jargonnant, comme le concept de risque, alors que le terme même de “risque” est incorrect, puisqu’il s’agit non pas de risque, mais d’incertitude. Le risque, c’est quand on fait une sottise. Et cela dissuade les femmes, quel que soit leur âge.
Holly Mackay
Fondatrice et directrice générale de « Boring Money », Holly Mackay a à son actif 20 ans d’expérience dans le secteur de l’investissement. Boring Money est une entreprise indépendante créée pour améliorer l’inclusivité du secteur de l’investissement en aidant les personnes qui ne disposent pas d’un doctorat en finance à prendre des décisions rapidement et facilement.

Nous devons mettre en avant le discours
suivant : “le système n’a pas répondu à vos besoins, mais vous devez vous l’approprier et faire en sorte qu’il vous convienne, ainsi qu'à votre situation et à vos aspirations.”
Stefanie O’Connell
Autrice de « The Broke and Beautiful Life », Stefanie O’Connell est une experte des questions d’argent de la génération Y reconnue aux États-Unis qui a aidé des milliers de jeunes professionnels à obtenir plus de leur argent. Les travaux et les conseils de Stefanie ont été publiés par The Wall Street Journal, The New York Times, USA Today, ABC World News, Fox Business et Bloomberg.
Télécharger l’étude

Vers l’investissement inclusif
Crédits
Man Bites DogMan Bites Dog est une société de conseil primée promouvant un leadership éclairé située à Brighton, au Royaume-Uni, et spécialisée dans la création de contenus, de campagnes et de stratégies de communication parlant de façon captivante de ses clients.
Coleman ParkesColeman Parkes est une entreprise internationale spécialisée dans la recherche B2B pouvant se targuer d’une expérience inestimable dans tous les secteurs et marchés. Coleman Parkes Research se conforme aux réglementations définies par le Code de conduite de la Market Research Society (2010) basée sur les principes de l’organisation ESOMAR.
Cerulli AssociatesDepuis près de 30 ans, Cerulli est à l’avant-garde du secteur des services financiers. Le cabinet exploite toute une gamme de données pour fournir des études de marché d’envergure mondiale et innovantes.
Glossaire – termes clés
Épargne : L’épargne consiste à placer son argent dans des produits monétaires, comme un compte épargne auprès d’une banque ou d’un établissement financier. Par rapport à l’investissement, l’épargne donne généralement un rendement inférieur (en d’autres termes, l’argent ne s’accroît pas beaucoup), mais elle n’est assortie de quasiment aucun risque, ce qui veut dire que le risque de perdre son argent est très faible.
Investissement : L’investissement implique de sélectionner des actifs particuliers dans l’attente qu’ils produisent un rendement supérieur. Il s’agit également de mettre de l’argent de côté pour demain, mais dans l’attente qu’il produise un rendement supérieur (en d’autres termes, que l’argent voit sa valeur s’accroître) contre un risque plus élevé (le risque de perdre son argent est plus grand). L’argent est habituellement investi dans des actions, des fonds ou des obligations, où l’on peut obtenir plus ou moins que ce que l’on a initialement investi.
Investissement d’impact : L’investissement d’impact est une stratégie d’investissement qui vise à générer des effets sociaux ou environnementaux bénéfiques spécifiques en plus des gains financiers. Les investissements d’impact peuvent prendre la forme de nombreuses classes d’actifs et peuvent donner lieu à de nombreux résultats spécifiques. L’objectif de l’investissement à impact est d’utiliser l’argent et le capital d’investissement pour obtenir des résultats sociaux positifs.
Propriété active : La propriété active est l’utilisation des droits et de la position de la propriété pour influencer les activités ou le comportement des entreprises bénéficiaires de l’investissement.
Inflation : L’inflation est la baisse du pouvoir d’achat d’une monnaie donnée au fil du temps. Une estimation quantitative du taux auquel la baisse du pouvoir d’achat se produit peut être reflétée dans l’augmentation du niveau moyen des prix d’un panier de biens et de services sélectionnés dans une économie sur une certaine période de temps. La hausse du niveau général des prix, souvent exprimée en pourcentage, signifie qu’une unité monétaire s’achète effectivement moins qu’au cours des périodes précédentes.
Critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) : Un ensemble de normes pour les opérations d’une entreprise que les investisseurs socialement conscients utilisent pour filtrer les investissements potentiels.
Références
- L’étude a porté sur les 16 marchés suivants : Allemagne, Australie, Brésil, Canada, Chine, Espagne, France, Hong-Kong, Inde, Italie, Japon, pays nordiques (Danemark, Finlande, Norvège et Suède), Royaume-Uni, Singapour, Suisse et États-Unis [note de bas de page : 6]. Au 2ème trimestre 2020.
- A la fin du 2ème trimestre 2021. Toutes les données libellées en dollar dans l’étude le sont en dollars américains.
- Ce calcul a été effectué en utilisant les données de l’étude sur les volumes moyens d’investissements détenus par les hommes et les femmes pour trouver la différence. Nous avons ensuite utilisé les données de Cerulli pour calculer la taille du marché des investissements de détail dans chacune des zones géographiques de l’étude et nous avons appliqué la différence entre les volumes d’investissement des hommes et des femmes à ce chiffre pour montrer combien d’investissements supplémentaires seraient disponibles si les volumes d’investissement des femmes correspondaient à ceux des hommes. Cela suppose que le nombre d’investisseurs masculins et féminins est le même. Comme il y a généralement plus d’investisseurs masculins que de femmes, on pourrait supposer que le montant à gagner est encore plus élevé que celui indiqué, c’est-à-dire “au moins” 3,22 billions de dollars.
- Notre recherche a également fourni des données sur la part des investissements réalisés par les hommes et les femmes qui sont responsables – c’est-à-dire des investissements qualifiés en fonction de leur impact positif sur la société et la planète ou au moins de leur absence d’impact négatif. La part moyenne des investissements féminins responsables a ensuite été appliquée à la hausse globale des volumes d’investissement pour révéler le pourcentage de ces investissements que l’on peut considérer comme res
- Exact sur l’exercice financier 2021-2022.
- Exact sur la base du taux de change pound-dollar au 25 octobre 2021.
- DQYDJ S&P 500 Periodic Reinvestment Calculator https://dqydj.com/sp-500-periodic-reinvestment-calculator-dividends
- Au 2ème trimestre 2021.
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La valeur des investissements est susceptible de décroître. Les investisseurs peuvent ne pas récupérer le montant investi.
Informations importantes :
Sauf indication contraire, les avis et opinions exprimés sont ceux de l’auteur et ne doivent en aucun cas être interprétés comme un conseil en investissement.
Ceci ne constitue pas de la recherche d’investissement ou une recommendation de recherche au sens réglementaire.
ID: 813150. Expire le 31/12/2022